PAUSE-T LE MAG
@pause-t

OCTOBRE ROSE : TOUT SAVOIR SUR LE CANCER DU SEIN

Temps de lecture : 3 min

Alors qu’octobre pointe le bout de son nez et que l’automne vient de commencer, on a souhaité vous parler du cancer du sein. Depuis quelques années, le mois d’octobre est en effet marqué par des événements/manifestations liés au cancer du sein et son dépistage. Il nous paraissait donc important de parler de cette maladie qui, ne l’oublions pas, reste la première cause de décès, par cancer, chez les femmes.

Les symptômes

Avant de vous les décrire, rappelons qu’il existe différents types de cancer du sein et qu’ils n’évoluent pas tous de la même façon. Certains sont plus agressifs que d’autres. De manière générale, son développement peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. Alors, si vous observez l’un des symptômes suivants, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin généraliste ou de votre gynécologue. Il vous prescrira certainement des analyses complémentaires pour faire un bilan de santé.

Symptôme n°1: une boule dans un sein

La boule ou la masse dans le sein, généralement non douloureuse et irrégulière, est le signe le plus souvent observé.

Symptôme n°2 : des ganglions durs sous le bras

Une ou plusieurs masse(s) dures, non douloureuses, au niveau de l’aisselle peut aussi indiquer la présence d’un cancer du sein.

Symptôme n°3 : un changement d’aspect de la peau du sein et/ou du mamelon

Cela peut être un oedème ou un aspect de peau d’orange sur le sein, une modification, une rétractation ou un suintement du mamelon, un changement de coloration ou de forme de vos seins.

Lorsque le cancer est diagnostiqué tardivement, d’autres symptômes comme des douleurs osseuses, des nausées, une perte d’appétit ou de poids, une jaunisse des maux de tête etc… peuvent s’ajouter à ceux décrits.

Les traitements

Différents types de traitements peuvent être utilisés : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées. Il arrive parfois qu’un seul traitement soit nécessaire. Dans d’autres cas, il faudra en associer des différents pour mieux maîtriser la maladie.

Le choix du traitement est donc personnalisé et adapté à la situation. Il y a aussi la possibilité de bénéficier d’un soutien psychologique : être aidé mentalement participe au processus de guérison !

Un dépistage précoce pour un traitement plus efficace

Le meilleur dépisteur de cancer du sein c’est vous. Vous connaissez votre corps et vos seins. À l’occasion de votre douche quotidienne ou lorsque vous vous préparez devant votre miroir, n’hésitez pas à vous palper. Si vous ressentez une boule ou la présence de quelque chose d’inhabituelle, on en parle au médecin généraliste ou à votre gynécologue. Ne passez pas à côté d’un contrôle. Cela pourrait vous sauver la vie.

Petite minute coquine : votre conjoint(e) est également un bon dépisteur. Lors de vos rapports sexuels, il peut aussi ressentir quelque chose d’inhabituelle. Il ou elle ne devra pas hésiter à vous le signaler.

On vous laisse avec Charline, sage femme, qui vous donne les clés pour une palpation réussie !

Limiter les risques de cancer en soignant son hygiène de vie

La fameuse hygiène de vie est importante pour éviter, le plus possible, de tomber malade. Dans le cas du cancer du sein, on fait attention aux produits qu’on applique. Exit les déodorants et crèmes qui contiennent des substances dites dangereuses comme le sel d’alu ou le paraben, on dit adieu aux perturbateurs endocriniens et bonjour aux solutions naturelles comme la pierre d’alun et/ou le citron.

Notre conseil : si vous ne pouvez pas vous passer de déodorant, regardez sa composition et son score sur Yuka ou fabriquez le vous même.

Elles s’en sont sorties et elles en parlent le mieux

Les seins sont souvent associés à un symbole de féminité, à tort. Cela crée parfois un tabou pour les femmes qui n’osent pas parler de leurs cancer surtout lorsqu’il y a eu ablation d’un ou des seins. Pour autant, vous conviendrez qu’on ne peut pas être réduite à une paire de seins ! Pour vivre heureux, posons un regard bienveillant sur les autres et sur nous-même pour que les combats menés et les cicatrices laissées soient le symbole d’une victoire de la vie contre la maladie et non perçu comme une honte ou un tabou.

Elles s’en sont sorties et ont décidé de croquer la vie à pleine dents et de partager leurs expériences en libérant la parole et elles ont bien raison :

Julie Meunier

Worldofadvice

Ericka Hart

you're currently offline

PAUSE-T