ETAM : LE MAILLOT DE BAIN ONE SIZE DE LA POLEMIQUE

Etam a annoncé avoir lancé une collection de maillot de bain One Size. Elle est censée s’adapter à toutes les morphologies. Si en apparence c’est une bonne nouvelle, l’annonce n’a pas été très bien accueillie sur les réseaux sociaux. Découvrez pourquoi !

Créer une collection en taille unique est un véritable défi. Pourquoi ? Parce que la diversité des corps est tellement complexe que c’est compliqué de proposer un modèle qui va à tous.

Malgré tout, écologiquement parlant, ça reste une très bonne idée. Ça permet en effet de réduire l’impact environnemental de l’industrie de la mode qui est vraiment catastrophique.

La Polémique

Les modèles de maillot de bain One Size commercialisés par Etam se veulent inclusifs. Or, ils n’ont été prévus que pour des morphologies qui ne dépassent pas une taille 44 et un bonnet E.

En France environ 40 % des femmes font une taille 44 et plus… pour le côté inclusif on repassera…

Vous comprenez pourquoi certains s’interrogent sur les réelles intentions d’Etam ! Economies, envie de surfer sur la vague du body positivisme pour vendre ?

A la rédac’ on s’est posé cette question : le One Size est-il inclusif, écologique, économique ou tout simplement une opportunité de buzzer ?

Le + : on trouve l’idée plutôt bien pensée. Personne n’est à l’abri d’une variation de poids. Dans ce cas là, le maillot de bain One Size permet de ne pas avoir à refaire sa garde robe. C’est une solution plutôt économique mais aussi écologique : on pourrait presque dire adieu à la fast fashion.

Le – : on a du mal à comprendre pourquoi cette collection s’arrête à la taille 44. Dans une société dans laquelle on promeut la bienveillance et l’acceptation de soi, dire à une partie des femmes qu’elle ne sont pas concernée par une collection qui se dit inclusive, c’est leur dire, vous ne rentrez pas dans les cases, dans la norme, aussi peu que la norme existe. C’est aussi prendre le risque d’augmenter les complexes de certaines femmes.

C’est un grand « Oui » pour la taille unique mais lorsqu’elle concerne tout le monde. Alors oui, l’uniformisation des physiques est difficile voir impossible mais dans notre monde utopique, on souhaite y croire.

Les réactions sur les réseaux sociaux

La réponse d’etam

L’avis de la Rédac’

L’intention est bonne mais le résultat est mitigé. La réalité c’est que pour proposer des collections inclusives, il faut réellement s’intéresser aux femmes, aux vraies femmes qu’on rencontre dans la rue. Pour cela, rien de mieux que de leur demander ce qu’elle souhaite et de faire appelle à des avis éclairés comme ceux de modèles ou influenceuses de toute catégorie.

N’oublions pas qu’environ 40 % des françaises portent à minima du 44. Les exclure c’est stigmatiser une bonne partie des françaises.

Il est important que les enseignes de mode soient sensibilisées à ces questions d’éthique et d’inclusion et fassent attention aux messages délivrés, afin de créer de vraies collections inclusives.

On apprécie quand même la réponse d’Etam qui a choisi de prendre en compte les critiques émises et donc de rectifier le tir sur la prochaine collection. On l’attend donc avec impatience…

Et vous, que pensez-vous de cette collection ?N’hésitez pas à donner votre avis, sur cette collection, sur les réseaux sociaux, en utilisant le hashtag #pause-t-mag